Découvrez les raisons surprenantes de l’abandon des injections de collagène !

Autrefois qualifié de « protéine de jeunesse », le collagène est essentiel pour la santé de la peau, des os et des articulations. Malgré son succès en cosmétique, son usage en esthétique médicale a considérablement diminué. « Depuis la fin des années 90, les injections de collagène pour lutter contre le vieillissement sont fortement déconseillées en France », détaille Dr Turmel. Quelles sont les raisons de cette désaffection et par quoi le collagène injectable a-t-il été remplacé ?

Le collagène est une protéine vitale qui joue un rôle prépondérant dans la constitution et la santé de divers tissus du corps, incluant la peau, les os, les tendons et les cartilages. Abondant dans notre corps, il agit comme un liant entre les cellules et les tissus, procurant élasticité et fermeté à notre épiderme. Cependant, sa production décroît avec l’âge, ce qui conduit à un affaissement de la peau et à l’apparition de rides. Le Dr Turmel explique qu’il a été synthétisé pour des usages esthétiques et se retrouve désormais dans une multitude de produits cosmétiques.

Bien que souvent utilisé conjointement avec l’acide hyaluronique, le collagène possède des structures et propriétés uniques. Comme nous l’indique Dr Turmel, le collagène est une protéine produite par les fibroblastes, essentielle pour la fermeté et la résistance de la peau. L’acide hyaluronique, quant à lui, est un polysaccharide qui peut retenir une grande quantité d’eau. Son principal rôle est de maintenir l’hydratation et de volumiser la peau. « L’acide hyaluronique hydrate et repulpe, tandis que le collagène assure la structure et la solidité de la peau », résume le Dr Turmel.

Jadis prisées pour leur efficacité à combler les rides et redonner du volume à certaines zones du visage, les injections de collagène bovin sont désormais hors du paysage esthétique français. « Elles ont été complètement abandonnées vers la fin des années 1990 », précise notre expert.

Plusieurs raisons ont contribué à la disparition progressive des injections de collagène…

Le collagène utilisé provenait souvent de sources bovines ou porcines. Bien qu’efficace, il pouvait causer des allergies chez certains individus, entraînant inflammations, gonflements et parfois des nodules. « Un test allergique préalable, assez contraignant, était nécessaire avant chaque injection », se remémore le Dr Turmel. De plus, « avec l’apparition de la crise de la vache folle, la réglementation a évolué, menant finalement à son retrait du marché. Il n’était plus question de prendre des risques ! » ajoute-t-il.

Le collagène injectable était rapidement absorbé et dégradé par le corps, les résultats ne persistant que quelques mois. Cela nécessitait des injections répétées, une contrainte tant financière que logistique, qui a contribué à son déclin, d’après notre expert. De plus, l’émergence de nouveaux produits de comblement à la fin des années 90 a également joué un rôle.

Comme mentionné précédemment, l’avènement de nouveaux produits de comblement a aussi joué un rôle clé dans l’abandon des injections de collagène. L’acide hyaluronique s’est imposé comme le produit de choix : mieux toléré, il offre des résultats plus durables et plus de flexibilité dans son utilisation, tout en assurant un rendu plus naturel que le collagène d’origine animale.

Les alternatives suivantes sont toutes des options sûres et populaires pour stimuler naturellement la production de collagène, chacune offrant des avantages spécifiques en fonction du type de peau et des besoins individuels :

• Injections d’acide hyaluronique : hydratent la peau et comblent les rides tout en restaurant les volumes du visage, avec des résultats immédiats et naturels.
• Injections de toxine botulique (botox) : bien que différent dans son action, le Botox est également utilisé pour atténuer les rides d’expression en relaxant les muscles sous-jacents.
• Crèmes et sérums topiques enrichis en rétinoïdes, acide hyaluronique, ou peptides : les dérivés de la vitamine A, comme le rétinol, stimulent la production de collagène et aident à réduire les ridules, tandis que les peptides et l’acide hyaluronique hydratent et améliorent l’élasticité de la peau.
• Microdermabrasion : cette technique exfolie les couches superficielles de la peau, encouragant la régénération cellulaire et la production de collagène.
• Peelings chimiques : selon leur intensité, ils peuvent stimuler la production de collagène en éliminant les cellules mortes de la peau et en favorisant la régénération.
• Radiofréquence : les traitements par radiofréquence chauffent les couches profondes de la peau, stimulant ainsi la production de collagène par les fibroblastes, sans intervention invasive.
• Ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU) : stimulent également la production de collagène grâce à des ondes ultrasoniques qui pénètrent profondément dans la peau.
• Microneedling : cette technique consiste à créer de micro-perforations dans la peau, ce qui stimule le processus de guérison naturel et favorise la production de collagène et d’élastine.

Si vous envisagez d’utiliser des crèmes, sérums, masques ou compléments alimentaires à base de collagène, optez pour du collagène marin biosourcé, vérifiez votre tolérance et respectez les doses prescrites.